22 octobre 2009

I'm in!!!

625 demandes, 250 sélectionnés. Voilà, nos vacances 2010 se passeront en Norvège.

09 octobre 2009

Norseman 2010

La demande d'inscription est envoyée. Réponse de l'organisation dans 2 semaines. I keep my fingers crossed

14 mars 2009

asthme à l'effort

test ce matin et le verdict implacable: asthme à l' effort. Lors du test de ce matin où il me semblait pas être gêné, j' avais quand-même une perte de 12% de capacité respiratoire. Bref, d'après le docteur, me voilà atteint d'une maladie propre aux sportifs de haut niveau. Super! J'ai les mêmes târes que les sportifs de haut niveau, reste plus qu'à avoir les mêmes résultats. Une broutille quoi. Malgré tout, je me vois quand-même un peu rentrer dans ce monde hyper-médicalisé d' un sport où on jongle avec des AUT (authorisations à utilisation thérapeutique) et je ne suis pas sûr de vouloir en faire partie. Je suis plutôt d'avis d'arrêter les frais: si le corps ne veut pas suivre, autant arrêter? Mens sana in corpore sano, mais quand le sport attaque le corps plutôt que le protéger, que faire?
A court terme, je me concentre sur le marathon de Paris, avec l'aide de Ventolin et autres produits bronchodillatatoires, mais à long terme je me pose quand-même des questions quand à mon activité sportive. Less is more????

13 mars 2009

et une raison de plus...




pour ne plus participer aux triathlons labellisés Ironman. Voilà que la très vénerée (et accessoirement très commerciale, riche et bien portante) WTC -world triathlon corporation- a décidé de supprimer une vieille tradition: le passage de la ligne d'arrivée en compagnie de sa famille. Sécurité, comprennez-vous? Je comprends surtout que ça fait probablement un peu désordre et que des bambins franchissant fièrement la ligne en compagnie de leur géniteur/trice détournent l'attention des logos des sponsors.


Un détail, cette histoire? Pas pour moi, c'est même un de mes principaux boosters au niveau mental: visualiser l'arrivée en compagnie des enfants... Et l'arrivée d'un Ironman n'est pas seulement un aboutissement pour l'athlète; ça l'est pour toute la famille qui a du supporter un papa absent le weekend, fatigué le soir, nerveux quand ça va pas,...




En tout cas ça facilitera le choix de mes courses dans le futur. Et tant pis pour Lanzarote, seule course au petit M pointé rouge qui me fait envie.

11 mars 2009

Schnee und Spass in Maria Alm




16 février 2009

Jogging Nivelles


celui derrière moi, c'est notre président Jicé Paquet. Oui, oui crîme de lèse -majesté, j'ose finir devant lui et au sprint en plus. Si par hasard j'arrivais à manquer aux entraînements, faut croire qu'il aura lancé la Gerapo (geheime racing polizei) à mes trousses! Que dire d'autre sur cette belle journée printanière par la lumière mais encore très hivernale par les températures. On peut se réjouir que la course à pied devient un sport vraiment populaire: 930 participants pour un petit jogging régional! Si maintenant les pouvoirs publics pouvaient se réveiller un peu et enfin subventionner mieux un sport pratiqué par tous plutôt qu'un jeu regardé par tous (ceux qui comprennent pas, je leur ferai un p'tit dessin)
Vive le sport pour tous

05 février 2009

Run & Bike Cerfontaine


Prochaine étappe dans le périple Run&Bike: Cerfontaine, petit village au bord des Lacs de l'Eau d'Heure, au sud du Pays Noir et au nord du Pays Ch'timi. Un barrage en un endroit plat comme une crêpe, ça ne s'est jamais vu; on a donc pu bouffer du relïef. Le tout sous un ciel ensoleillé et des températures de plus en plus clémentes -après le -12° du Run&Bike de l'Otan, on ne va pas chicaner- le thermomètre devait bien indiquer 1 ou 2° positifs. Théoriquement dans un R&B on récupère à vélo et on pousse à fond en course à pied mais parfois c'est l'inverse ou plutôt on pousse à fond à vélo et on pousse à fond en càp, bref on est dans le rouge tout le temps. ( on = moi, pas mon co-équipier qui lui profitait pleinement de sa petite promenade sabbatique) Quand est-ce qu'on inventera les swim & bike, histoire d'un peu équilibrer les forces?

29 janvier 2009

next generation











27 janvier 2009

run&bike Gembloux

Oups! Oublié de préciser dans le dernier message qu'il y a quelques objectifs intermédiaires avant celui que vous ne tarderez pas à oublier, à moins que... Cette année deux courses sont déjà au planning: le marathon de Paris et le marathon de San Fransisco. Ne cherchez pas la logique, y en a pas. Pour préparer un marathon, rien ne sert de partir, il faut courir à temps, histoire de dénier cette fameuse citation de l'ami Lafontaine. Et pour courir vite, y a pas mieux qu'un Run &Bike. Et quand on fait équipe avec un dénommé Philippe Colson, coureur à la vitesse inversément proportionnelle à sa vitesse en natation, ça déménage! La course avait lieu un samedi mais ne fut point sabbatique, du moins pour moi. Le cardio a tenu le coup et a affiché à certains moments un beau 197 pulses/min, comme quoi la formule du 220 moins votre âge c'est de la gnognotte. En course on aurait aimé le contraire, mais quand on doit suivre le gusse Colson pas de répit ni de pitié, on suit.... Pour le dire dans la langue de Vondel c'était: "verstand op nul en blik op oneindig" pour parcourir 18,4 km de plaisirs boueux et humides en 1h03. Et dire qu'en plus on paye pour faire ça! Après course j'ai encore trouvé la lucidité pour féliciter dans l'ordre l'équipe derrière nous (hé,hé,hé), mon co-équipier Philippe et les vainqueurs (pffff trop facile, les gars, z'avez au moins 10 piges si pas plus de moins que nous!!) Dans ce même élan de lucidité, une idée terrible m'a heurtée de plein fouet! Car je me suis engagé à encore courir d'autres Run & Bike avec mon bourreau de service Philippe Colson. Comme quoi, comme on dit également en Flamand, mais cette fois je le traduis; Parler est d'argent, garder le silence est d'or.
Morale: Run & Bike Cerfontaine ce samedi 31 janvier, here we come!

12 janvier 2009

2009 - ...

Le point commun entre les sportifs et les ménagères? La liste des courses! Et la mienne s'est déjà un peu réduite. Disons que le fond de ménage est fait, maintenant on attaque les petits extras pour se faire plaisir. En résumé:

- un Ironman: OK (Klagenfurt 2002)
- un Ironman en moins de 10h: OK (Klagenfurt 2004)
- Hawaii: OK (2005)
- Embrun: OK (2008)
- un marathon en moins de 3h : OK (Paris 2008)

Et les extras à venir, là y en a pas mal! On verra bien si tout se réalisera. Disons que il y a assez de matière pour se motiver encore pas mal d'années.

- Norseman
- Lanzarote
- Elbaman
- Inferno triathlon
- un marathon en moins de 2h50
- l' UTMB
- Paris-Brest-Paris
- un Ironman en moins de 9h15

Le lecteur averti aura remarqué que le titre du blog a changé. CQFD on se lance pour le dernier défi de la petite liste. De toute façon j'ai 2 ans et si je change d'avis, personne ne s'en souviendra :-)

13 mai 2008

Tilff - Bastogne - Tilt


Il n' y même pas d' erreur de frappe dans le titre, c' est juste mon expérience de dimanche résumé en 3 mots.
On redoute toujours les sorties vélo quand on est le moins fort (ou le plus faible, c'est l' histoire de la coupe à moitié pleine ou à moitié vide) et cette fois-ci c' était mon tour. Faut dire que mes compagnons de route n'ont pas la réputation de lopette sur le vélo (Loïc Hélin et Philippe Colson pour les citer).
Réveil à 4 heures du mat', en principe pas un problème sauf quand on a célébré ces premiers beaux jours de printemps par un barbecue (un peu fort arrosé de coupes qui étaient trop souvent à moitié vides mais bien vite remplies)
C' est donc la langue un peu pâteuse et le cerveau encore fort embrumé que je rejoins mes 2 lascars au départ de Tilff. Le temps de s'inscrire (j' ai admiré l' organisation exemplaire de notre triathlète ingénieur Philippe qui avait même imprimé et pré-rempli le formulaire à l' avance pour gagner du temps!) et c' est parti. La fraîcheur matinale remplace bientôt le mal de crâne par le mal de jambes et de dos dès la première difficulté. It's going to be a long long day. A la bifurcation du 67 km , je lance un "à gauche!" à Loïc. Il se retourne en rigolant mais en fait je ne blageais qu' à moitié. Tant pis, quand on boit la coupe -même à moitié vide-, on la boit jusqu' à la lie, reste à ajouter le figuré au sens propre déjà effectué la veille au soir de manière très (trop) enthousiaste. (A ce sujet, éviter de mélanger la levure de fond de bouteille Trappiste Westmalle et le vin rouge, pas bon ça, sauf qu' on a mystérieusement beaucoup moins de cyclistes dans sa roue le lendemain)
On effectue le parcours à un tempo très correct (beaucoup de cyclistes dans les roues, surtout celles de Loïc, pas un n' a pris un relais) et nous voilà après 220 km au pied de la dernière mais plus grande difficulté du jour: côte de la Redoute. Un "morituri te salutant" de Loïc bien noir pour se lancer car il avait peur de coincer avec son 39x23, mais c' est moi qui ait coincé avec mon 34x28. Les spécialistes apprécieront la différence de développement. David contre Goliath en somme sauf que David avait oublié sa fronde. Enfin, cette petite escapade aura permis à mes 2 compagnons de parfaire leur bronzage intégral au sommet des côtes en m'attendant.
Sinon, le temps était idéal pour le vélo, pas trop chaud, organisation correcte tant qu'on était sur le parcours du 237 km, après c' était la masse et des distributions un peu chiches aux ravitaillements.

08 mai 2008

Premier triathlon de Léone







...que du bonheur!!!

23 avril 2008

Bouillonnante

c'est l' histoire d' un mec qui comptait faire la Bouillonnante en touriste, pepère aux côtés de son épouse. Mais voilà que la première édition de "Martine fait du trail" a été revue et corrigée en "Martine chez le docteur". Tendinite, fracture de fatigue, on se sait pas trop mais il y a un bobo et il fait mal. Bref, à défaut de Martine, je me trouve un autre compagnon de route sous les traits du gastronôme le plus rapide du royaume: Maître Schelkens. On se met d' accord pour la tactique à suivre: on commence en douce, on poursuit en souplesse, pour finir en relâchement,... comme sur des roulettes quoi. Malheureusement, j' ai attrapé la facheuse habitude de ne plus distinguer que 2 rytmes de course (à l'instar d' un certain Jean-Mi - celui qui en ce moment terrorise les VTT-istes Japonais) ; "à fond" et "à l' agonie", et je réussis très bien à marier les 2, l' un venant toujours à la suite de l' autre et toujours dans le même ordre. Le départ en souplesse préconisé par Philippe a donc fait long feu, la première difficulté - un petit sentier nous menant quelques 120m plus haut à 14% de moyenne- commençant déjà après 500m de course. . Et on se rend compte que 24 km comme ça, c'est autre chose que le jogging du dimanche en forêt. Coup d' oeil sur mon Garmin; premier km en 5'56" - et un concurrent qui me lache avec un sourire narquois: "ça c'était la partie facile" avant de placer une petite accèleration. Je me retourne et découvre un Schelkens étrangement silencieux. Et quoi? On a même pas couru ce premier km, on a marché et parfois même à 4 pattes. Le reste de la course se déroule en un schéma immuable: je prends mes distances en montée, Philippe revient et me dépasse en déscente, à croire qu' il a réellement caché des roulettes quelque-part dans ses chaussures. Avant le ravitaillement du 12ème km je vois Philippe prendre le large définitivement dans une déscente très technique. Au ravitaillement, que des têtes connues, vu que la course est quand-même organisée par des membres du Racing. Juste le temps de siroter 2-3 verres de coca en bavardant tranquillement de la beauté du parcours (ça aussi c' est le trail, on fait des mondanités aux ravitos) et c 'est reparti. Une bosse plus loin, je retrouve Philippe qui est visiblement meilleur descendeur qu' orienteur car il avait loupé le bon chemin. Thierry Vuye m' ayant annoncé au ravitaillement que la deuxième partie est plus "roulante", je m' efforce dans les parties moins accidentées de développer un semblant de foulée. Vaine tentative: les km en 7'30" succèdent à d' autres en 8' . Il avait dit "roulant", il a oublié de préciser "en 4x4".
Les derniers km le long de la Semois sont effectivement plats et je peux finalement franchir la ligne d' arrivée après 2h26 d' effort pour une distance de 24.6 km.
C' était ma première expérience en "trail" et sûrement pas la dernière! Organisation sans failles, ambiance chaleureuse et conviviale, parcours superbe et bonnes bières à l' arrivée. (Et si il y a des trails où on peut faire les déscentes à ski, je suis preneur!)
A l' année prochaine, probablement sur le 45, pour faire durer le plaisir plus longtemps ;-)

15 avril 2008

Negative split!


Un marathon? Peuh, ça doit être facile pour un triathlète, non? Voilà ce que répondent la plupart de mes interlocuteurs non-initiés aux joies du sports d' endurance, quand je leur annonce mon premier objectif de cette année 2008. Mais voilà, si sur Ironman, on court la distance à 5' au km, sur le marathon ça va un poil plus vite et même si ça dure moins longtemps, ça fait (très) mal aux guibolles. Comment expliquer ça à un quidam pour qui l' effort le plus important de la journée se résume à lever le coude pour arroser son gosier de cette boisson houblonnée frappée du sigle du taureau - " les hommes savent pourquoi? " (Je ne vise personne en particulier, juste 90% de la population Belge)
Bref, le marathon de Paris était donc le hors d'oeuvre de cette saison 2008 avant de m'attaquer au plat de résistance Embrunais au mois d' août. (Pour le dessert on verra, faut toujours sortir de table avec une pointe d' envie, hum...)
3 racingmen au départ; James, Jean-Christophe et moi avec le même objectif -faire moins de 3 heures- et un CEPALais Nicolas qui lui voulait améliorer son RP de 2h47. Eh oui on est plus modeste, CEPALagloire au Racing. Trève de jeux de mots faciles; départ donc sur les Champs Elysées, selon les Français la plus belle Avenue du monde. Bof, ça se discute. Par contre, pour le passage de la flamme Olympique le lendemain de la course, ça sent déjà le roussi. Drapeaux, calicots "Free Tibet" et autres appels au respect des Droits de l' homme en Chine sont distribués un peu partout. (NDLR j' avais déjà écrit ces lignes dimanche soir) Coup de canon et c' est parti en musique: toujours la même rengaine des "Chariots de Feu", tu parles d' un cliché. Le tube de Joe Dassin "aux Champs Elysées" me paraît une alternative à méditer pour les prochaines éditions.
Départ facile car en déscente jusqu' à la Place de la Concorde, puis virage pour s' engager dans la rue de Rivoli. Au passage, vue spectaculaire sur la masse de joggeurs; nous avons déja parcouru 2km, les derniers n'ont pas encore franchi la ligne de départ. James et moi courons ensemble chacun avec sa propre motivation. Moi l' oeil rivé sur le cardio pour éviter la zone rouge, James garde son radar branché et n' omet pas de me signaler la gente féminine le long du parcours. Pour ma part c' est joindre l' inutile à l' agréable mais sinon sur 42 km les distractions sont rares, malgré le cadre historique de la ville-lumière. Il y aurait quand-même des danseuses Brésiliennes a moitié nues quelque-part sur le trajet. Faudra garder un minimum de lucidité pour admirer le spectacle. Finalement la seule animation aux accents Brésiliens qu'on ait pu apercevoir, c' était du côté du Bois de Boulogne. Mais ce n' étaient sûrement pas des Brésiliennes à la naissance et ils/elles étaient à moitié habillé(e)s (heureusement).
Mais revenons au sport. A l' instar du triathlon, le marathon est également un sport d' attente. On s' installe dans son rythme et on attend que ça se passe en espérant de ne pas prendre une claque. Mais comme du temps où on était môme et qu' on avait fait une bétise, on a beau rester sagement dans la bonne zone cardio, manger et boire; la claque, on la prend quand-même. Mais par rapport à la raclée qu' on peut prendre sur Ironman, ici ça ressemble plus à la fessée de grand-mère, juste les quadriceps qui prennent feu, dans mon cas entre le 35ème et le 37ème km. James en profite pour me fausser compagnie, mais pas pour longtemps. Au 39ème km je reviens sur lui et 200m plus loin on reprend Jean-Christophe qui lui a pris un bon coup de massue car il n' avance plus. Nous hésitons à passer la ligne d' arrivée ensemble mais un coup d' oeil à mon chrono me fait réaliser que les meneurs d' allure du 3 heures ne sont vraiment pas loin derrière. On met les dernières forces dans la bataille pour finalement franchir la ligne d' arrivée en 2h57'28" un peu plus d' une minute avant Jean-Christophe. Tout le monde en dessous des 3 heures: Champagne! (promis par Jean-Christophe)
Pour la petite histoire:
1) James et moi réalisons un "negative split" de 10", là c 'est Jacques qui va être content!
2) Le dopage au vin blanc la veille d'une course, ça marche! Merci James pour le tuyau.

a+ pour le prochain épisode: "Martine fait du trail" à la Bouillonante.

05 mars 2008

Pieter Van Den Hoogenband


Un des sportifs que j' admire le plus, Pieter Van Den Hoogenband, a lancé un appel. Il demande à Jacques Rogge de s' exprimer sur les droits de l' homme en Chine au nom de tous les athlètes qui participeront aux Jeux Olympiques. Je me joins à lui dans sa démarche. Dans la grande famille du sport, Jacques Rogge et moi avons un point commun; nous sommes nés à Gand. Sinon, nous nous situons aux antipodes ; lui est la personnalité la plus influente dans le monde sportif, moi je suis un amateur anonyme, noyé dans la masse des amoureux du sport et Dieu sait s'il y en a beaucoup et heureusement (même si je ne parle que des pratiquants). Une prise de position du CIO avant les Jeux me semble une bonne idée; cela permettra (enfin) de ne pas détourner les Jeux de son but: "citius, altius, fortius" vers une propagande à la gloire de la grande nation Chinoise. Place au sport, même si les podiums risquent de crouler sous les Chinois "préparés" pour cet évènement. Un geste fort de Jacques Rogge pourrait remettre l' aparatschik à sa place et réduire la propagande Chinoise à un folklore qui ne laisse personne dupe.
Mais ne nous faisons pas d' illusions: les idéaux ne comptent pas en politique. Jacques Rogge ne prendra pas position pour ne pas froisser les gros sponsors du CIO qui voient surtout un marché gigantesque à exploiter. Un milliard de Chinois qui sirotent une bouteille de coca cola, ça vaut bien un petit millier de peines capitales, non? Faut que l' économie tourne!

17 janvier 2008

brave new world


Sauvez la planète, roulez en voiture! A en croire les médias en tout genre, c' est ce qui nous reste à faire maintenant que le salon de l' auto a ouvert ses portes. Est-ce parce que nous ne regardons plus la télé depuis bientôt 2 ans, qu'il me semble que les médias se disputent le couteau entre les dents à qui diffusera les (dés)informations les plus débiles, le plus grand cliché,...?
Jusqu' à l' arrivée de notre zorro national (qui préfère le bleu au noir et a dû prendre un coup d' épée entre les dents dans un de ses duels) les clichés en tout genre ont fait la une, même des quotidiens dits "de qualité" tel que Le Soir, le Standaard, La Libre,... Les Flamands dont des extrémistes, les Wallons sont paresseux. Ben, et moi, alors? Suis-je alors un extrémiste paresseux ou au contraire un travailleur modéré? (Dans un autre contexte la deuxième définition est exacte mais là on s' égare du sujet.)
Y en a un qui a tout compris: c' est le président de nos amis d'outre-Quiévrain; le p'tit Nicolas.
La recette: il épouse (ou justement pas?) un canon qui chante comme une casserole (bref, il réinvente la dame de fer), il organise une conférence de presse pour annoncer toutes sortes de mesures draconiennes à fin de relancer une économie agonisante, et pas un journal qui en parle. Tous, du magazine à potins au quotidien gauche caviar n'ont d' yeux que pour sa lune de miel passée à l'ombre des Sarko-phages (hi,hi,hi) Egyptiens.
Trève d' humour du même niveau que notre journaille, parlons un peu du sujet de ce blog. Embrun 2008: on y a travaille. L' hôtel est réservé, de même que le logement pour le marathon de Paris. Celui-là il s' approche sérieusement (vachement comme disent les sujets du tsar Nicolas) donc on court, on court et on a mal aux pattes. Plus que 95 jours (quatre-vingt quinze ça paraît plus long que nonante cinq) ou à peu près 650 km de fartlek, fractionnés et joggings en tout genre.

06 janvier 2008

Happy 2008

20 décembre 2007

Oscar Pistorius


Cet athlète est un sprinter. Quelques données: il court le 100m en 10"91, le 200 en 21"58 et le 400 en 46"56. Particularité: il est né sans péronés et pour lui permettre d' avoir une vie à peu près "normale" (what's in a word!), on lui a amputé les 2 jambes à l' age de 11 mois. A présent, ce sportif Sud-Africain d' exception signe des temps au 400m qui lui permettent de rêver aux Jeux Olympiques. Et c' est là que le bas blesse. Quelque "dirigeant" officiel a cru bon de commander une étude pour voir si par l' aide de ses prothèses en carbone, l' homme en question n' est pas avantagé par rapport aux athlètes valides. Le plein délire! Bien-sûr qu'il a un avantage: il a surmonté les difficultés de son handicap et les préjugés (dieu sait s' il y en a dans un pays qui a vécu sous le joug du régime d' apartheid) pour devenir sportif de haut niveau, assez fort pour en découdre avec les meilleurs athlètes "valides". Il possède donc une force mentale que le commun des mortels ne peut même pas imaginer en pensée. Voilà donc son avantage. Mais ces "officiels" zélés parlent des prothèses. Ils ont même commandé une étude pour "calculer l' avantage" éventuel du sujet par rapport aux athlètes valides. Un obscur professeur en physique s' est prêté à la tâche et le résultats ont été publiés cette semaine: Oscar serait bel et bien avantagé par un effet de ressort dans ses prothèses en carbone. Ce serait "contraire à l' esprit sportif".
La belle affaire! Pas de plus bel exemple pour typer la mesquinerie humaine: donnons aux handicapés un semblant d' égalité en organisant les Paralympics, histoire de se donner bonne conscience car l' esprit Olympique c' est pour l' humanité entière (sic), mais que faire si par le plus grand des hasards les performances d' un handicapé titillent les meilleurs des athlètes valides. C' est qu'il a été avantagé, pas plus difficile que ça.
Sur ce, appel à Monsieur Jacques Rogge: arrêtez ce cinéma. Oscar Pistorius l' a dit lui-même: s' il veut aller aux Jeux Olympiques, c' est pour l' esprit Olympique: l' important, c' est de participer!
Lui refuser sa participation serait une aberration, contraire à l' idée de Pierre de Coubertin. Pensez-y, Monsieur Rogge. Et si l' IAAF devait vraiment considérér qu' Oscar Pistorius bénéficie d' un avantage? Pas de problème, amputons tous les sprinters des 2 jambes, ils seront tous sur pied d' égalité à ce moment-là. (le jeu de mots n' est même pas voulu)

09 décembre 2007

Diesel power


On entre doucement dans le vif du sujet côté préparation saison 2008. Vu l' objectif marathon début avril, l' entraînement est surtout axé sur la course à pied. Et pour s' améliorer, il faut courir plus vite (si ce n'est pas une grande vérité ça?) Un Run & Bike est idéal dans ces circonstances; c'est de l' entraînement fractionné par excellence. Il n' est donc pas étonnant
de rencontrer pas mal de triathlètes aux départs des Run & Bike. Il n' en était pas autrement ce samedi à Grez-Doiceau. Il pleuvait, il y avait du vent, il faisait froid, bref un plaisir de se retrouver là! (Pour les lecteurs non-sportifs: ce n' est même pas une blague; on adore ça!! Du moins c' est ce qu'on dit aux autres gars du club histoire de les motiver un peu.)
Côté performances, on (càd Jean-Christophe et moi) attendait pas grand chose vu le caractère explosif de ce genre de courses, surtout quand on aligne une équipe plutôt "diesel" (encore que chez Jicé, il doit y avoir un turbo monté qque part, chez moi c' est le diesel genre groupe électrogène) . Et de fait, impossible de suivre tous ces speedy gonzales. Jicé et moi, on devrait s' inscrire aux élections car le train de sénateur, on l' a déjà. Mais bon, l' essentiel était de s' éclater et ça c'est réussi, Jicé s' est éclaté les poumons, moi j' ai éclaté la chaîne de mon VTT en décrassant le soir.
Sinon, je ne peux que recommander cette course: l' organisation était simple et sans chichis. Le parcours était superbe (si on prend le temps de quand-même un peu regarder) et l' ambiance "pré- fêtes de fin d' année "(les premiers pères Noël faisaient leur apparition) très sympa. Des courses comme ça, on en redemande. Pour ma part, j' y serai l' année prochaine et je tâcherai de trouver un turbo d'ici là (si ça existe encore)

06 décembre 2007

ride and tie


On a rentré le bétail, monté les foins au grenier et allumé le chauffage…c’est l’hiver. Il n’y a plus que les sportifs à mettre le nez dehors. Et les multi sportifs (duathlètes, triathlètes, pentathlètes, décathlètes de tout poil) en profitent pour s’adonner aux disciplines qui font le bonheur des fabricants de poudres à lessiver: cross, VTT et combinaison des 2 : le run & bike. Dans la rubrique « le saviez-vous ? », il existe un autre sport semblable qu’on a baptisé dans le même esprit anglo-saxon Ride and tie, ce qui donne -traduit littéralement dans la langue de Molière – « chevauche et attache ». A priori on penserait à un sport très populaire pratiqué surtout en indoor (mais très agréable parfois également en outdoor) qui d’ après les uns s’apparente à courir un 400 mètres, d’ après d’autres un 800m au niveau des calories dépensées. Moi, je dis : ça dépend 1) de la position et 2) du partenaire. Mais la on s’éloigne du sujet, car il s’agit d’un tout autre sport. (Vous l’aurez deviné, car le sport de chambre n’est nullement multidisciplinaire quoique… hum, on s’éloigne encore) Bref, revenons donc à nos moutons ou plutôt chevaux car c’est d’équitation qu’il s’agit. En fait vous remplacez le vélo du Run & Bike par un cheval et vous obtenez tout simplement le Ride and Tie. Petite différence : les Run & Bike se disputent sur des distances allant de 10 à 20 km, les Ride and Tie vont de 30 à 70 km (faut bien que le cheval ait sa dose ?) Cette discipline nous vient des Etats-Unis (pour une fois nos scandinaves de Finlandais n’y sont pour rien) et comme tout sport qui se respecte a ses Championnats du Monde. Et pour ceux qui se disaient déjà qu’il suffit d’apprendre à monter à cheval pour devenir champion du monde : les derniers Championnats du Monde se sont déroulés sur 55 km. Les vainqueurs ont parcouru la distance en 3h11min 45 secondes ou une moyenne de plus de 17 km/h. Ce ne sont donc pas des culs-de-jatte en course à pied.
Sur ce, je m’en vais chevaucher en indoor. (précision pour les esprits mal tournés : mon vélo de spinning)

29 novembre 2007

H2O


L' histoire est archi-connue: les distances Ironman sont nées de la combinaison de 3 courses existantes à Hawaii: le Waikiki Rough Water Swim,(3,8 km) la round Oahu Bike race (180 km) et le Honolulu Marathon (42, 195 km). Que serait devenu le triathlon si le Rough Water Swim avait fait 10 km? Sûr qu' on y réfléchirait à 2 fois avant de s' aligner. Car surtout en longue distance, la natation est la discipline préférée des triathlètes, du moins si on exclut le vélo et la course à pied. Bref, l' Ironman moyen n' aime pas trop se mouiller. (en particulier au Racing;-)
Personnellement, si ce n' est pas ma meilleure discipline, c' est celle qui me motive le plus parce que primo c 'est le sport le plus complet des 3 où on risque le moins de blessures et secundo c' est le plus difficile car le plus technique. Et rien de plus agréable qu' un petit plongeon le matin pour se changer les idées avant une longue journée de boulot. On arrive de bonne humeur au bureau, suffit juste d' éviter le boss qui lui n' a pas été nager mais a passé 1 heure dans sa bagnole. Pourtant il n' habite que 5 km plus loin que moi. Est-ce que je lui offrirait une carte de 10 entrées à la piscine pour la Noël? Peut-être bien, mais avant je jetterai un coup d' oeil à la machine à café. ( et en espérant également qu'il n' ait pas connaissance de ce blog)

27 novembre 2007

Plus on pédale moins fort, moins on va plus vite


La saison prochaine, e finita la comedia, l' entraînement sera sci-en-ti-fi-que! Non pas que votre serviteur se prend à rêver à des exploits sportifs d'anthologie, mais quitte à s' entraîner, autant le faire d'une manière efficace. J'ai donc passé un test à l' effort accompagné de mesure du taux d' acide lactique. En gros, l' acide lactique c'est ce qui vous donne des courbatures le lendemain de votre dernier exploit sportif. Et plus on s' entraîne, moins on en produit. (ou moins on fait plus d'acide, plus on va avoir pas mal.) Bon, les kinés, médecins sportifs et autres physiologues vont maintenant pousser de grands cris d' indignation devant une telle banalisation d' un processus du corps humain . (Lâchez-vous, les commentaires sont là pour ça!) Dès qu'on commence à courir, on produit de l' acide lactique et plus on va vite, plus on en produit. Arrive toujours un point où les muscles n' arrivent plus à évacuer la production et on sature. En dessous, tout va bien, au-dessus ça va si on ne fait pas de l' endurance. Or il s' avère que l' endurance a son importance en marathon / triathlon (qu' est ce qu'on en apprend sur ce blog!).
La science a démontré que chez moi la saturation survient à 14,5 km/h . Donc en théorie c' est très simple; je mets mon cruise control à 14 km/h pendant 42,2 km et je passerai la ligne d' arrivée en 2h56 et des poussières. En théorie! Parce que en théorie également, Napoléon devait gagner les doigts dans le nez à Waterloo. En d' autres mots: y a encore du pain sur la planche. (ou de la semelle sur le bitume)

24 novembre 2007

Macbook Pro


Le lecteur assidu aura remarqué que ce blog vit d' une manière plus intense que par le passé. La raison est simple: l' auteur s' est offert un Macbook Pro dernier cri, écran 17", disque dur 160 gigas et encore plein d' autres choses que je ne sais plus mais il paraît que ça fait bander les accros de l' informatique. Enfin, revenons à nos moutons ( pas ceux du Bouzkachi) : vous l' aurez compris. Un homme se reconnaît au prix de ses jouets. Y a même une caméra integrée! Je ne suis pas sûr que ce soit un avantage car ça vous prend une photo sans avertir. (voir ci-dessus)
Hasta la vista!

23 novembre 2007

Exclusif! La vraie raison de la crise politique en Belgique!



22 novembre 2007

2008


Pour les distraits qui ne connaissent pas encore le plat de résistance de ma saison 2008; c'est affiché en grand en haut de ce blog. Mais point de plat de résistance sans entrée  et je me suis donc inscrit au marathon de Paris. Départ le 6 avril prochain. Certains (entre autres l'individu rencontré à la machine à café dans le blog précédent)pensent qu' un marathon pour un triathlète, ç'est un piece of cake, un amuse-gueule. On verra bien que vers le 35ème km j' aurai effectivement une sale gueule, mais elle sera sans doute guère amusante. Car si on commence à courrir frais comme une rose, l'intensité de l' épreuve est autrement plus élevée que pendant un triathlon.  Mais on y est pas encore. Avant ça, on devra (ré)habituer les gambettes à bouger. C' est un exercice que la plupart des sportifs connaissent mieux sous le nom entraînement. Certains attrapent des boutons en entendant ce mot, d' autres tombent dans un délire proche de l' orgasme ultime. Il y a un juste milieu; on arrête d' écrire des âneries dans son blog, on chausse ses joggings, on allume la lampe frontale (fait noir en forêt à cette heure) et c' est parti.
ciao!

20 novembre 2007

oups!

Lui: Dis-moi, Eric. Comment fais-tu pour aller nager à 7 heures du matin?

Moi: Ben facile. Je plonge dans l' eau, puis je bats des jambes et des bras pour atteindre l' autre bord sans me noyer.

Lui: J' ai un coup de téléphone à donner. A plus tard.

Conclusion: ne pas faire de l' humour avec le patron le matin, surtout quand la machine à café est en panne!

18 novembre 2007

Bouzkachi






Nous, les triathlètes, nous sommes vraiment des tapettes. Amateurs de plaies et bosses, sensations fortes, camaraderie et tutti quanti, enfin les vrais hommes quoi... voici le Bouzkachi, sport national en Afghanistan. Vous situez, cet agréable petit pays d' Asie Centrale où les Américains aiment passer leur vacances maintenant que les Russes l' ont quitté? Alors, le Bouzkachi, c' est quoi? En deux mots, c' est un peu comme du polo, mais on remplace la balle par un cadavre de chèvre décapité, on remplace le prince Charles par un descendant de Gengis Khan dont il a hérité le sale caractère, on se débarasse de ces maillets stupides (ou on empale son ennemi avec) et on agrandit un peu le terrain. Pour corser un peu le jeu, on remplit le cadavre de sable et d' eau jusqu' à atteindre un poids d' environ 50 kg, une paille quoi. C' est donc à l' instar du polo un sport de gentlemen, un peu moins gentle quand-même. Le but du jeu est simple: ramasser le cadavre, contourner un poteau distant d' environ 2 à 3 km, revenir et déposer le cadavre dans un cercle tracé à la chaux. Simple quoi. Petit hic, il n' y a pas de temps de jeu déterminé, c' est au bon vouloir des arbitres. On peut donc galoper, 1, 3 ou même 6 heures, tout dépend de l' humeur des chefs de jeu. A part ça les arbitres ne servent pas à grand-chose car visiblement on ne s' est pas embarassé de règles compliquées. En d' autres mots, tous les coups sont permis.
En tout cas, le plus important est de rester sur son cheval car en général ceux qui sont tombés de leur monture n'y remontent plus. Ils ne sont pas éliminés, loin de là, mais malheureusement les lois de la médecine sont valables pour tout le monde. Et si ces preux cavaliers excellent dans le dressage de leur monture, il est nettement plus malaisé d' éviter une centaine de paires de sabots, une fois à terre. Inutile de faire un petit dessin.
Encore pour la petite histoire: les champions du monde (officieux) sont les Ouzbeks.

17 novembre 2007

Timo Kaukonen



On prend souvent les triathlètes pour des fous ou du moins des farfelus. Et pourtant il y a pire. Les Finlandais sont spécialistes en la matière. Ces vikings à la réputation pourtant austère ont inventé non seulement le lancer du GSM (sponsorisé par Nokia?) mais aussi les championnats du monde de sauna. Et le champion du monde (Finlandais bien sûr) se nomme Timo Kaukonen. Sa performance: 16 minutes de sauna. Les adeptes (amateurs) de ce passe- temps (pardon: sport) rétorqueront que ce n' est pas énorme. Mais voilà; non seulement le sauna est amené à une température de 110° mais en outre toutes les 30 secondes on verse un litre d' eau sur les pierres.  Mettez un peu votre main au-dessus de la cocotte-minute: ça c' est de la vapeur à 100°, bien peu de choses pour notre ami Timo (ça doit être son entraînement en endurance)Bref, les 40° d' Energy Lab à Hawaii, c' est pour les chochottes. 
Sur la photo ci-dessus, on voit Timo (dossard 79) au sommet de son art. Il a dominé ses adversaires, balayé la concurrence. Il suffit d' observer l' air dépité de son dernier concurrent. Voilà une victoire obtenue à la sueur du front.  Non, non, nous voilà en présence de l' Eddy Merckx du sauna, le king du bain de vapeur. Ah il peut la porter fièrement sa médaille, le combat fut chaud. Ce n' était pas facile; pour garder son titre, il a du aller dans le rouge. (ça se voit sur la photo, d' ailleurs) A la question s' il est impatient d' en découdre pour les prochains championnats, notre champion réplique: "je suis sur des charbons ardents!" Peuh, facile...

16 novembre 2007

Quelques photos du séjour en Autriche


"Heidi in Tirol"







"Kaiserwetter"






Imane garde la tête froide





Léone et Pacôme "am Gipfel"