27 novembre 2007

Plus on pédale moins fort, moins on va plus vite


La saison prochaine, e finita la comedia, l' entraînement sera sci-en-ti-fi-que! Non pas que votre serviteur se prend à rêver à des exploits sportifs d'anthologie, mais quitte à s' entraîner, autant le faire d'une manière efficace. J'ai donc passé un test à l' effort accompagné de mesure du taux d' acide lactique. En gros, l' acide lactique c'est ce qui vous donne des courbatures le lendemain de votre dernier exploit sportif. Et plus on s' entraîne, moins on en produit. (ou moins on fait plus d'acide, plus on va avoir pas mal.) Bon, les kinés, médecins sportifs et autres physiologues vont maintenant pousser de grands cris d' indignation devant une telle banalisation d' un processus du corps humain . (Lâchez-vous, les commentaires sont là pour ça!) Dès qu'on commence à courir, on produit de l' acide lactique et plus on va vite, plus on en produit. Arrive toujours un point où les muscles n' arrivent plus à évacuer la production et on sature. En dessous, tout va bien, au-dessus ça va si on ne fait pas de l' endurance. Or il s' avère que l' endurance a son importance en marathon / triathlon (qu' est ce qu'on en apprend sur ce blog!).
La science a démontré que chez moi la saturation survient à 14,5 km/h . Donc en théorie c' est très simple; je mets mon cruise control à 14 km/h pendant 42,2 km et je passerai la ligne d' arrivée en 2h56 et des poussières. En théorie! Parce que en théorie également, Napoléon devait gagner les doigts dans le nez à Waterloo. En d' autres mots: y a encore du pain sur la planche. (ou de la semelle sur le bitume)