13 mai 2008

Tilff - Bastogne - Tilt


Il n' y même pas d' erreur de frappe dans le titre, c' est juste mon expérience de dimanche résumé en 3 mots.
On redoute toujours les sorties vélo quand on est le moins fort (ou le plus faible, c'est l' histoire de la coupe à moitié pleine ou à moitié vide) et cette fois-ci c' était mon tour. Faut dire que mes compagnons de route n'ont pas la réputation de lopette sur le vélo (Loïc Hélin et Philippe Colson pour les citer).
Réveil à 4 heures du mat', en principe pas un problème sauf quand on a célébré ces premiers beaux jours de printemps par un barbecue (un peu fort arrosé de coupes qui étaient trop souvent à moitié vides mais bien vite remplies)
C' est donc la langue un peu pâteuse et le cerveau encore fort embrumé que je rejoins mes 2 lascars au départ de Tilff. Le temps de s'inscrire (j' ai admiré l' organisation exemplaire de notre triathlète ingénieur Philippe qui avait même imprimé et pré-rempli le formulaire à l' avance pour gagner du temps!) et c' est parti. La fraîcheur matinale remplace bientôt le mal de crâne par le mal de jambes et de dos dès la première difficulté. It's going to be a long long day. A la bifurcation du 67 km , je lance un "à gauche!" à Loïc. Il se retourne en rigolant mais en fait je ne blageais qu' à moitié. Tant pis, quand on boit la coupe -même à moitié vide-, on la boit jusqu' à la lie, reste à ajouter le figuré au sens propre déjà effectué la veille au soir de manière très (trop) enthousiaste. (A ce sujet, éviter de mélanger la levure de fond de bouteille Trappiste Westmalle et le vin rouge, pas bon ça, sauf qu' on a mystérieusement beaucoup moins de cyclistes dans sa roue le lendemain)
On effectue le parcours à un tempo très correct (beaucoup de cyclistes dans les roues, surtout celles de Loïc, pas un n' a pris un relais) et nous voilà après 220 km au pied de la dernière mais plus grande difficulté du jour: côte de la Redoute. Un "morituri te salutant" de Loïc bien noir pour se lancer car il avait peur de coincer avec son 39x23, mais c' est moi qui ait coincé avec mon 34x28. Les spécialistes apprécieront la différence de développement. David contre Goliath en somme sauf que David avait oublié sa fronde. Enfin, cette petite escapade aura permis à mes 2 compagnons de parfaire leur bronzage intégral au sommet des côtes en m'attendant.
Sinon, le temps était idéal pour le vélo, pas trop chaud, organisation correcte tant qu'on était sur le parcours du 237 km, après c' était la masse et des distributions un peu chiches aux ravitaillements.