20 décembre 2007

Oscar Pistorius


Cet athlète est un sprinter. Quelques données: il court le 100m en 10"91, le 200 en 21"58 et le 400 en 46"56. Particularité: il est né sans péronés et pour lui permettre d' avoir une vie à peu près "normale" (what's in a word!), on lui a amputé les 2 jambes à l' age de 11 mois. A présent, ce sportif Sud-Africain d' exception signe des temps au 400m qui lui permettent de rêver aux Jeux Olympiques. Et c' est là que le bas blesse. Quelque "dirigeant" officiel a cru bon de commander une étude pour voir si par l' aide de ses prothèses en carbone, l' homme en question n' est pas avantagé par rapport aux athlètes valides. Le plein délire! Bien-sûr qu'il a un avantage: il a surmonté les difficultés de son handicap et les préjugés (dieu sait s' il y en a dans un pays qui a vécu sous le joug du régime d' apartheid) pour devenir sportif de haut niveau, assez fort pour en découdre avec les meilleurs athlètes "valides". Il possède donc une force mentale que le commun des mortels ne peut même pas imaginer en pensée. Voilà donc son avantage. Mais ces "officiels" zélés parlent des prothèses. Ils ont même commandé une étude pour "calculer l' avantage" éventuel du sujet par rapport aux athlètes valides. Un obscur professeur en physique s' est prêté à la tâche et le résultats ont été publiés cette semaine: Oscar serait bel et bien avantagé par un effet de ressort dans ses prothèses en carbone. Ce serait "contraire à l' esprit sportif".
La belle affaire! Pas de plus bel exemple pour typer la mesquinerie humaine: donnons aux handicapés un semblant d' égalité en organisant les Paralympics, histoire de se donner bonne conscience car l' esprit Olympique c' est pour l' humanité entière (sic), mais que faire si par le plus grand des hasards les performances d' un handicapé titillent les meilleurs des athlètes valides. C' est qu'il a été avantagé, pas plus difficile que ça.
Sur ce, appel à Monsieur Jacques Rogge: arrêtez ce cinéma. Oscar Pistorius l' a dit lui-même: s' il veut aller aux Jeux Olympiques, c' est pour l' esprit Olympique: l' important, c' est de participer!
Lui refuser sa participation serait une aberration, contraire à l' idée de Pierre de Coubertin. Pensez-y, Monsieur Rogge. Et si l' IAAF devait vraiment considérér qu' Oscar Pistorius bénéficie d' un avantage? Pas de problème, amputons tous les sprinters des 2 jambes, ils seront tous sur pied d' égalité à ce moment-là. (le jeu de mots n' est même pas voulu)

09 décembre 2007

Diesel power


On entre doucement dans le vif du sujet côté préparation saison 2008. Vu l' objectif marathon début avril, l' entraînement est surtout axé sur la course à pied. Et pour s' améliorer, il faut courir plus vite (si ce n'est pas une grande vérité ça?) Un Run & Bike est idéal dans ces circonstances; c'est de l' entraînement fractionné par excellence. Il n' est donc pas étonnant
de rencontrer pas mal de triathlètes aux départs des Run & Bike. Il n' en était pas autrement ce samedi à Grez-Doiceau. Il pleuvait, il y avait du vent, il faisait froid, bref un plaisir de se retrouver là! (Pour les lecteurs non-sportifs: ce n' est même pas une blague; on adore ça!! Du moins c' est ce qu'on dit aux autres gars du club histoire de les motiver un peu.)
Côté performances, on (càd Jean-Christophe et moi) attendait pas grand chose vu le caractère explosif de ce genre de courses, surtout quand on aligne une équipe plutôt "diesel" (encore que chez Jicé, il doit y avoir un turbo monté qque part, chez moi c' est le diesel genre groupe électrogène) . Et de fait, impossible de suivre tous ces speedy gonzales. Jicé et moi, on devrait s' inscrire aux élections car le train de sénateur, on l' a déjà. Mais bon, l' essentiel était de s' éclater et ça c'est réussi, Jicé s' est éclaté les poumons, moi j' ai éclaté la chaîne de mon VTT en décrassant le soir.
Sinon, je ne peux que recommander cette course: l' organisation était simple et sans chichis. Le parcours était superbe (si on prend le temps de quand-même un peu regarder) et l' ambiance "pré- fêtes de fin d' année "(les premiers pères Noël faisaient leur apparition) très sympa. Des courses comme ça, on en redemande. Pour ma part, j' y serai l' année prochaine et je tâcherai de trouver un turbo d'ici là (si ça existe encore)

06 décembre 2007

ride and tie


On a rentré le bétail, monté les foins au grenier et allumé le chauffage…c’est l’hiver. Il n’y a plus que les sportifs à mettre le nez dehors. Et les multi sportifs (duathlètes, triathlètes, pentathlètes, décathlètes de tout poil) en profitent pour s’adonner aux disciplines qui font le bonheur des fabricants de poudres à lessiver: cross, VTT et combinaison des 2 : le run & bike. Dans la rubrique « le saviez-vous ? », il existe un autre sport semblable qu’on a baptisé dans le même esprit anglo-saxon Ride and tie, ce qui donne -traduit littéralement dans la langue de Molière – « chevauche et attache ». A priori on penserait à un sport très populaire pratiqué surtout en indoor (mais très agréable parfois également en outdoor) qui d’ après les uns s’apparente à courir un 400 mètres, d’ après d’autres un 800m au niveau des calories dépensées. Moi, je dis : ça dépend 1) de la position et 2) du partenaire. Mais la on s’éloigne du sujet, car il s’agit d’un tout autre sport. (Vous l’aurez deviné, car le sport de chambre n’est nullement multidisciplinaire quoique… hum, on s’éloigne encore) Bref, revenons donc à nos moutons ou plutôt chevaux car c’est d’équitation qu’il s’agit. En fait vous remplacez le vélo du Run & Bike par un cheval et vous obtenez tout simplement le Ride and Tie. Petite différence : les Run & Bike se disputent sur des distances allant de 10 à 20 km, les Ride and Tie vont de 30 à 70 km (faut bien que le cheval ait sa dose ?) Cette discipline nous vient des Etats-Unis (pour une fois nos scandinaves de Finlandais n’y sont pour rien) et comme tout sport qui se respecte a ses Championnats du Monde. Et pour ceux qui se disaient déjà qu’il suffit d’apprendre à monter à cheval pour devenir champion du monde : les derniers Championnats du Monde se sont déroulés sur 55 km. Les vainqueurs ont parcouru la distance en 3h11min 45 secondes ou une moyenne de plus de 17 km/h. Ce ne sont donc pas des culs-de-jatte en course à pied.
Sur ce, je m’en vais chevaucher en indoor. (précision pour les esprits mal tournés : mon vélo de spinning)