sic transit gloria mundi (in inferno)

Il n' y a pas de miracle. Si on est pas bien préparé, on ne peut pas espérer une bonne performance. Les premiers 15 km de course à pied étaient pourtant excellents: 15.2 km en 59'03" à 165 pulses (soit 15 pulses sous mon seuil) le tout en papottant avec d' autres concurrents - comme à l' entraînement. Ensuite c 'était infernal; de la boue, encore de la boue et toujours de la boue. Pas de répit, pas de récup. Après 5 km , je perdais l' équilibre et me retrouvais dans l' eau jusqu' à la taille. Après le premier tour, mon dérailleur était déjà tellement encrassé que je ne pouvais plus changer de vitesse (comment ils font, les autres???)
Au début du deuxième tour, je revenais sur Jérôme et nous avons bouclé le second tour ensemble. Et puis c'était fini; plus de jambes, plus de moral, plus de courage. Jérôme s' est encore lancé pour un troisième tour, moi, j'ai gentillement ramassé rapidement mes affaires pour rentrer dare-dare prendre un bon bain chaud.
Morale de l' histoire: 1) Kasterlee demande une préparation spécifique; ce n' est pas une course qu' on fait entre la poire et le fromage. 2) On s' est bien amusés quand-même, l' organisation est parfaite, l' ambiance est bonne, le cadre des Campines est magnifique (quand on a pas trop de boue dans les yeux) mais je ne pense pas retourner faire le guignol sur cette course.